Huclier le village du suicide

Huclier, le village du suicide

« Le taux standardisé de décès par suicide est de 13,4 pour 100 000 habitants. » Selon la communication officielle. Grande donnée sur laquelle brodent les journalistes, en la comparant aux autres pays régentés par la même approche biaisée pour nous situer dans la moyenne. Une grande manipulation. Un mensonge d’État, de civilisation matérialiste.
En lisant ce résumé, la conclusion semble évidente : seulement un habitant sur 10 000, 1,34 précisément, se suicide en France. Pardi, si c’est écrit sous .gouv.fr c’est ainsi !

Les « Données épidémiologiques sur les décès par suicide en France en 2017 » par Grégoire Rey (Inserm-CépiDc), c’est un document classé officiel. Il débute par « L’indicateur du nombre de décès par suicide est construit à partir de l’exploitation des certificats de décès par le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Les personnes décédées ayant fait l’objet d’un examen médicolégal dont la conclusion n’a pas été rapportée à l’Inserm ou celles dont l’origine de la mort violente est restée indéterminée ne peuvent toutefois pas être comptabilisées parmi les décès par suicide à partir de cette source.
Il est ainsi possible que le nombre de suicides soit sous-évalué. En 2006, cette sous-évaluation avait été estimée à 10% pour les données nationales... »
Pourquoi 10% ? On pourrait ironiser et considérer cette imprécision dépassée depuis que chaque soir le nombre exact des victimes du covid s’affichait devant des téléspectateurs ravis d’avoir le droit de marcher dans un périmètre d’un kilomètre autour de chez eux.

Les chiffres suivaient : « En 2017, en France métropolitaine, 8 225 décès par suicide ont été enregistrés, 9 048 avec redressement après hypothèse d’une sous-estimation. » Les chiffres sont parfois embêtants, car là on peut comprendre immédiatement l’incohérence : si on multiplie 8 225 par 10 000 (1 mort sur 10 000 par suicide selon la terminologie utilisée pour embrouiller), on obtient 82 250 000 morts pour l’année 2017, en France. On approche ainsi du bilan probable lors de la nuit des bombes atomiques.

C’est en bas d’un tableau sur les suicides par classe d’âge, qu’est notée la vraie statistique, la réalité brute, sans embrouille :
« Lecture • En 2017, 8 366 décès par suicide ont été enregistrés en France entière (hors Mayotte). Le taux standardisé de décès par suicide est de 13,4 pour 100 000 habitants. La part du suicide dans le total des décès est de 1,4%. »

Sur 1000 habitants, 14 finissent leur vie volontairement, par le suicide déclaré.
Pour compléter le sujet, on peut relever : « Le nombre de décès par suicide est nettement plus élevé chez les hommes (6 278) que chez les femmes (2 088). »
« En 2017, comme les années précédentes, le mode de suicide le plus fréquent est la pendaison (57% des suicides), loin devant les armes (12%), les prises de médicaments et autres substances (11%) et les sauts d’un lieu élevé (8%). »
Les hommes : 62% la pendaison, 15% armes.
Les femmes, 40% pendaison, 25% médicaments et autres substances.
Aucune référence aux accidents volontaires en voiture, pour permettre à la famille de bénéficier de la prime d’assurance. C’est l’un des dossiers épineux des assureurs et ils semblent être parvenus à obtenir un silence total des médias, peut-être en achetant de la pub et en sponsorisant des footballeurs. Car on sait qu’en causer, c’est susciter des vocations. Donc cela n’existe pas !

Sur les soixante habitants d’Huclier du début des années 80, quatre ont préféré stopper leur vie par le suicide. À ma connaissance. Certaines « causes de décès » me sont inconnues. Mon géniteur peut dans ce domaine être considéré comme un précurseur, le promoteur d’un style de mort. Ma mère ne m’a signalé aucun cas avant.
Même si l’on se doit de révéler l’avoir constaté impressionné, donc peut-être inspiré, par le suicide, peu avant, d’un gamin de Valhuon, d’environ dix ans. On ne peut exclure sa volonté, par cette attitude, cette déclaration d’admiration, de me mettre dans la tête l’idée du suicide. Je serai toujours là pour te pourrir la vie, t’emmerder, alors suicide-toi ! En me répétant « tu ne l’auras jamais ton permis », il était d’ailleurs parvenu à m’angoisser au point de trembler un volant entre les mains. Mais je voulais survivre ! Trouver la solution pour vivre.
4 sur 60 soit 6,66%. Ce 666 est naturellement à considérer comme une coïncidence surprenante et troublante. Quelques anciens ont encore la possibilité d’amplifier le phénomène. Je n’en serai pas. Le suicide est la plus grande atteinte à sa propre dignité qu’un être humain puisse perpétrer.
Parmi les enfants de la génération suivante, une a également choisi, comme les quatre, la pendaison, même si elle fut réalisée en dehors du village.

Extrait du livre

Huclier : le livre.